Les erreurs de tri
Les erreurs de tri dans le conteneur jaune ou « refus de tri »
Sur l’ensemble du département, près de 9000 tonnes d’emballages ménagers recyclables sont refusés par le centre de tri en raison d’erreurs présentes dans les conteneurs. Il s’agit de déchets non conformes aux consignes de tri, par exemple :
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Des objets
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Des ordures ménagères ou restes alimentaires
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Des emballages mélangés dans des sacs ou emboités les uns dans les autres
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Et tout autre déchet qui n’est pas un emballage ou du papier/carton
Quelques exemples répertoriés au Centre de tri du Sydetom66
Un coût supplémentaire important pour la collectivité, pouvant impacter directement la redevance des ordures ménagères
En 2022 en Pyrénées-Cerdagne, les erreurs de tri du bac jaune représentaient 85 tonnes de déchets évacués vers les filières d’incinération ou d’enfouissement, soit 39 000 euros de dépenses en plus pour la collectivité. En effet, le volume refusé est réorienté vers un autre processus d’élimination, nécessitant un nouveau transport pour être traité.
Pourquoi parle-t-on de « refus de tri » ?
Le « refus de tri », c’est la part de nos déchets recyclables (conteneur jaune) qui est refusée par le centre de tri et qui ne sera finalement pas recyclée. Avec un taux de presque 30 % en 2022, le refus de tri engendre plusieurs problématiques :
Charge financière supplémentaire :
Le refus de tri en chiffres : + 30 % en 2022
Dans les Pyrénées-Orientales
8900 tonnes
et 2 millions d'euros de surcoût
En Pyrénées-Cerdagne
85 tonnes
39000€ de surcoût
Au centre de tri du Sydetom66, les erreurs les plus aberrantes sont conservées à titre d’exemple :
Des gravats et des blocs béton, de l'huile de moteur, des matériaux dangereux et explosifs, bouteilles de gaz, hélium, extincteurs.
En 2022 en Pyrénées-Cerdagne, les erreurs de tri du bac jaune représentaient 85 tonnes de déchets évacués vers les filières d’incinération ou d’enfouissement, soit 39 000 euros de dépenses en plus pour la collectivité. En effet, le volume refusé est réorienté vers un autre processus d’élimination, nécessitant un nouveau transport pour être traité.
Pourquoi parle-t-on de « refus de tri » ?
Le « refus de tri », c’est la part de nos déchets recyclables (conteneur jaune) qui est refusée par le centre de tri et qui ne sera finalement pas recyclée. Avec un taux de presque 30 % en 2022, le refus de tri engendre plusieurs problématiques :
Charge financière supplémentaire :
- Pour la collectivité, en raison du double traitement des volumes concernés (une fois refusés, les déchets doivent être de nouveau transportés puis traités)
- Pour le centre de tri, en raison de la détérioration des équipements ou de l’arrêt prolongé de la chaine de tri provoqué par ces déchets non conformes
- Une mise en danger potentielle de l’intégrité physique de tous les agents de la filière, de la collecte aux lignes de tri [voir le « Musée des horreurs du Sydetom66 » ci-dessous]
- Une réorientation d’importants volumes de déchets vers l’incinération alors qu’une partie serait possiblement recyclable
Dans les Pyrénées-Orientales
8900 tonnes
et 2 millions d'euros de surcoût
En Pyrénées-Cerdagne
85 tonnes
39000€ de surcoût
Au centre de tri du Sydetom66, les erreurs les plus aberrantes sont conservées à titre d’exemple :
Des gravats et des blocs béton, de l'huile de moteur, des matériaux dangereux et explosifs, bouteilles de gaz, hélium, extincteurs.